Demain, il y a Kent Nagano et l'OSM qui s'en viennent dans mon coin!!!
Sauf que c'est un peu pas mal broche à foin comme organisation. Le concert a lieu à la maison des jeunes (!!) d'Oujé-Bougoumou (à, mettons, une demi-heure de route de Chibougamau) et il n'y a pas de billets. C'est premier arrivé, premier servi!
http://www.osm.ca/fr/tournee-nord-du-quebec-et-nunavik/
J'espère être capable d'y assister!
Sauf que c'est un peu pas mal broche à foin comme organisation. Le concert a lieu à la maison des jeunes (!!) d'Oujé-Bougoumou (à, mettons, une demi-heure de route de Chibougamau) et il n'y a pas de billets. C'est premier arrivé, premier servi!
http://www.osm.ca/fr/tournee-nord-du-quebec-et-nunavik/
J'espère être capable d'y assister!
Alors, c'était comment, ce concert de l'OSM à la maison des jeunes d'Oujé-Bougoumou? Fantastique! Une soirée dont je rappellerait longtemps.
Quelques heures avant le spectacle, il s'est mis à pleuvoir et pas à près. Le ciel nous tombait sur la tête! Tellement que sur la routes pour se rendre à Oujé, des arbres sont tombés sur les fils électriques et que la communauté n'avait plus de courant. Qu'à cela ne tienne, on a sorti les génératrices et le concert a quand même pu avoir lieu.
L'OSM au grand complet dans un tel lieu, ça impressionne! Ils sont entrés en matière avec deux mouvements de la Symphonie Pastorale de Beethoven. Le très généreux maestro Nagano en a profité pour présenter chacun des instruments de l'orchestre à ce public étranger aux salles de concert des grandes villes.
Ensuite, on a eu du Prokofiev et, le clou de la soirée: un opéra en langue crie dont la musique était signée Matthew Ricketts. Le livret était du très irrévérencieux Tomson Hoghway et quel joyeux party c'était. Un opéra émaillé de "Shit holes", de "Pissed Off" et de "Assholes" (c'était la traduction que nous avions à l'écran), ça ne court pas les rues! Ça racontait l'histoire d'un esprit fripon (trickster)qui devait trouver de l'huile d'esturgeon afin de soigner la calvitie de sa grand-mère. Le grand manitou passe par là et lui dit qu'il a besoin de son aide afin de combattre les moony-ass européens qui sont en train d'exterminer les Beothuks. L'esprit en question prend peur, essaie de se sauver, mais le grand manitou se change en béluga et il l'avale tout rond. Il l'amène donc combattre les Européens à coup de farces plates parce que le rire, c'est l'amour.
C'était aussi pissant que fabuleux! Nagano et sa bande y sont ensuite allé avec un air de Bizet avant de nous dire au revoir.
Cette rencontre entre la musique classique et l'humour facétieux des Premières Nations a fait mon bonheur, vous ne pouvez juste pas savoir à quel point.

Quelques heures avant le spectacle, il s'est mis à pleuvoir et pas à près. Le ciel nous tombait sur la tête! Tellement que sur la routes pour se rendre à Oujé, des arbres sont tombés sur les fils électriques et que la communauté n'avait plus de courant. Qu'à cela ne tienne, on a sorti les génératrices et le concert a quand même pu avoir lieu.
L'OSM au grand complet dans un tel lieu, ça impressionne! Ils sont entrés en matière avec deux mouvements de la Symphonie Pastorale de Beethoven. Le très généreux maestro Nagano en a profité pour présenter chacun des instruments de l'orchestre à ce public étranger aux salles de concert des grandes villes.
Ensuite, on a eu du Prokofiev et, le clou de la soirée: un opéra en langue crie dont la musique était signée Matthew Ricketts. Le livret était du très irrévérencieux Tomson Hoghway et quel joyeux party c'était. Un opéra émaillé de "Shit holes", de "Pissed Off" et de "Assholes" (c'était la traduction que nous avions à l'écran), ça ne court pas les rues! Ça racontait l'histoire d'un esprit fripon (trickster)qui devait trouver de l'huile d'esturgeon afin de soigner la calvitie de sa grand-mère. Le grand manitou passe par là et lui dit qu'il a besoin de son aide afin de combattre les moony-ass européens qui sont en train d'exterminer les Beothuks. L'esprit en question prend peur, essaie de se sauver, mais le grand manitou se change en béluga et il l'avale tout rond. Il l'amène donc combattre les Européens à coup de farces plates parce que le rire, c'est l'amour.
Cette rencontre entre la musique classique et l'humour facétieux des Premières Nations a fait mon bonheur, vous ne pouvez juste pas savoir à quel point.